Je peux vous le dire : votre soutien fait vraiment une différence
Si vous ou l’un de vos proches avez reçu un diagnostic de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif, j’ai cinq mots à vous dire : Ne baissez pas les bras! Trouvez du bonheur dans ce que vous pouvez encore faire. Trouvez du bonheur à vivre.
Lorsque j’ai reçu mon diagnostic de la maladie d’Alzheimer il y a environ 8 ans, j’étais vraiment sous le choc, mais il a éclairci beaucoup de choses. J’avais des pertes de mémoire et parfois, les gens me regardaient bizarrement. Je leur demandais « Est-ce que je me répète? »
Apprendre que l’on est atteint d’une telle maladie n’est pas facile. Mais je me suis rendu compte que j’avais deux choix. Me replier sur moi-même, ou profiter de la vie au maximum tant que je le pouvais encore.
L’une des premières choses que j’ai faites, c’est d’en parler autour de moi. Je voulais que mes amis et mes voisins sachent que si j’oubliais leur nom, il y avait une bonne raison. De plus, je crois qu’en en parlant, on atténue la stigmatisation.
J’ai aussi fait ce que je pouvais pour me préparer. Ma femme, Judy, et moi sommes allés à des réunions de la Société Alzheimer, où nous avons reçu toute sorte d’informations utiles pour nous préparer. Une fois que cela est fait, vous pouvez continuer à profiter de la vie.
Les groupes de soutien pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif de la Société Alzheimer m’ont aussi été très utiles. Nous avions l’habitude de nous rencontrer en personne, mais maintenant, à cause de la pandémie, on se rencontre avec Zoom. Dès qu’on se retrouve, je suis heureux!
Si vous avez fait un don à la Société Alzheimer, merci. Votre soutien aide à concrétiser ses programmes en ligne et en présentiel. J’espère sincèrement que vous continuerez à faire des dons, ou deviendrez un donateur mensuel si vous le pouvez. Les programmes et services que vous appuyez sont d’une importance vitale pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et nos partenaires de soins.
Les personnes à la Société Alzheimer à Winnipeg, où je vis, ont vraiment été merveilleuses. Je ne sais pas ce que Judy et moi aurions fait sans elles pendant ces huit dernières années. Voilà comment je vois les choses : pourquoi se battre seul, alors que du soutien existe?
À une des réunions de la Société Alzheimer, nous avons discuté de l’importance de garder son cerveau et son corps en activité pour potentiellement aider à ralentir la progression de la maladie. Aussi, chaque matin, je fais des mots croisés, je lis le journal et je fais de longues promenades. En hiver, j’enlève la neige dans tout le quartier!
Je fais aussi du vélo tous les jours. Au début, Judy était un peu nerveuse, mais je lui ai dit Je préfère faire quelque chose que j’aime, plutôt que de rester assis sur une chaise. Judy a rapidement découvert que le cyclisme me donnait de l’indépendance et lui permettait de faire une pause. Bien sûr, nous prenons nos précautions : je lui dis quel chemin je prends, et j’emporte mon cellulaire. Et heureusement, je n’ai pas encore eu de problème.
Comme toutes les personnes touchées par ces maladies, je me sens parfois déprimé et je m’énerve quand je ne me souviens pas de certaines choses : les jours où je pouvais réciter des oeuvres de Shakespeare sont bien loin! Mais tout compte fait, je pense que je m’en sors plutôt bien!
Mon diagnostic a en fait enrichi ma vie d’une manière totalement inattendue : il m’a inspiré à vivre pleinement chaque journée. Que vous ayez été touché par un trouble neurocognitif ou non, j’espère que vous en faites de même. Vivez. Aimez. Appelez vos enfants. Allez vous promener. Trouvez du bonheur chaque jour.
Et si vous le pouvez, merci de continuer à faire des dons. Votre généreux soutien fait une véritable différence.
Cordialement,
Gary Quinton, est atteint de la maladie d’Alzheimer
Époux aimant, père et grand-père
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