Aide médicale à mourir
Un groupe d’experts chargé d’étudier l’élargissement de l’aide médicale à mourir (AMM) aux personnes inaptes a rendu son rapport le 29 novembre dernier à la ministre de la santé et des services sociaux, madame Danielle McCann. Le groupe d'experts présente 14 recommandations dont la possibilité de formuler une demande d'aide médicale à mourir anticipée, après l'obtention d'un diagnostic de maladie grave tel qu'un trouble neurocognitif majeur.
Les recommandations du rapport du Comité d’experts ont ouvert la voie à une consultation publique qui aura lieu dans les prochains mois.
Les principales recommandations du rapport :
- une personne dont la demande d'AMM a été acceptée, devrait conserver ce droit même si elle devient inapte avant son administration;
- une personne qui obtient un diagnostic de maladie grave et incurable devrait pouvoir rédiger une demande anticipée d'AMM pendant qu'elle est encore apte à le faire;
- une personne devrait pouvoir désigner un tiers qui serait chargé de faire connaître la demande anticipée d’AMM de la personne et d’amorcer le traitement de cette demande, au nom du patient devenu inapte;
- un tiers ne doit pas avoir le droit de demander l'AMM pour une autre personne;
La Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer a pu réagir à cette nouvelle lors d'une entrevue à l'émission 24/60 durant laquelle madame Sylvie Grenier directrice générale, a pu exprimer son accueil favorable aux 14 recommandations, et s’engager à être au cœur du débat lors de la consultation publique.