Sensibilisation en Ontario
La Société Alzheimer de l’Ontario amplifie la voix de tous les Ontariens touchés par un trouble neurocognitif et cherche à changer les politiques pour bâtir une province plus inclusive des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif.
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Efforts en matière de défense de la cause en Ontario
La Société Alzheimer de l’Ontario amplifie la voix de tous les Ontariens touchés par un trouble neurocognitif et cherche à changer les politiques pour bâtir une province plus inclusive.
Soutenir les familles de l’Ontario aux prises avec un trouble neurocognitif
La Société Alzheimer de l’Ontario représente les intérêts de tous les Ontariens aux prises avec un trouble neurocognitif. Forts d’un réseau de 29 Sociétés locales, nous fournissons un soutien direct aux familles de la province. Nous sommes une partie intégrante du système des soins de première ligne de l’Ontario.
Chaque jour, nous entendons des histoires de personnes atteintes d’un trouble neurocognitif, de leurs partenaires de soins et des familles concernant les défis auxquels ils font face. Grâce au soutien des défenseurs de la communauté, de nouveaux investissements ont été effectués dans les soins aux personnes atteintes en Ontario, y compris en augmentant le nombre de navigateurs Premier LienMD.
Nous avons fait de grands progrès, mais ce n’est pas le moment de nous arrêter. Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Investissements ciblés pour des soins de santé et des soins de longue durée plus intelligents
Plus de 240 000 Ontariens sont aujourd’hui atteints d’un trouble neurocognitif : un nombre qui continuera de croître à mesure du vieillissement de notre population. Avec des soutiens communautaires adéquats, les personnes atteintes peuvent continuer à vivre chez elles, mais ces soutiens ne sont pas toujours disponibles; les listes d’attente sont en outre souvent très longues (au-delà de 4 à 6 mois). Cette situation impose un stress financier, physique et émotionnel injuste aux partenaires de soins qui s’épuisent et atteignent un point critique. Lorsque cela se produit, bon nombre d’entre eux n’ont pas d’autre d’endroit vers où se tourner qu’un hôpital ou un établissement de soins de longue durée.
La Société Alzheimer a quatre recommandations pour briser ce cycle et contribuer à bâtir un système de soins pour les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif qui fonctionne :
- Investir 1,55 million de dollars de plus dans le système d’orientation Premier lienMD, soit un investissement total de 4,76 millions de dollars. Ces fonds permettront de soutenir 5000 personnes atteintes d’un trouble neurocognitif de plus et leurs proches aidants.
- Créer un flux de financement consacré à des services de répit particuliers aux troubles neurocognitifs, y compris un flux ciblé pour améliorer l’accès là où la demande dépasse la disponibilité.
- Mettre en place intégralement la recommandation 21 de l’Enquête publique sur la sécurité des résidents des foyers de soins de longue durée.
- Allouer 4 millions de dollars pour offrir des formations U-First! MD de la Société Alzheimer au sein des établissements de soins de longue durée partout dans la province.
Bâtir un système de santé qui fonctionne
L’Ontario s’embarque dans une transformation de son système de soins de santé. Le gouvernement provincial a adopté une législation permettant la création « d’équipes Santé Ontario » : des groupes de professionnels de la santé qui intègrent leurs activités pour mieux servir les patients. Apprenez-en davantage sur la direction prise par les soins de santé en Ontario en cliquant ici.
Les équipes Santé Ontario constituent une opportunité unique qui vous assure d’avoir accès aux mêmes normes de soins, quel que soit l’endroit où vous vivez en Ontario. De Timmins à Toronto, chaque équipe Santé Ontario devrait avoir des normes de service de base pour les maladies complexes.
C’est pourquoi la Société Alzheimer de l’Ontario lance un appel à chaque équipe Santé Ontario à inclure les éléments suivants :
- services d’orientation particuliers pour les troubles neurocognitifs;
- counseling, formation et soutien des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif;
- répit pour les partenaires de soins, y compris les programmes de jour pour adultes;
- services récréatifs thérapeutiques;
- participation active des personnes atteintes d’un trouble neurocognitif et de leurs partenaires de soins, y compris le droit de participer aussi pleinement que possible aux décisions affectant les soins, de l’obtention du diagnostic à la fin de vie, conformément à la Charte canadienne des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives.
En intégrant chacun de ces services et chacune de ces normes, les équipes Santé Ontario disposeront d’une base de soutien solide pour les familles touchées par les troubles neurocognitifs dans leur secteur de service.
Lisez l’intégralité de notre énoncé de position ici.
Les partenaires de soins ne sont pas des visiteurs.
Faites entendre votre voix. Restreindre excessivement l’accès des partenaires de soins aux établissements de soins de longue durée ne peut pas devenir la « nouvelle normalité ».
Cliquez ici pour lire notre énoncé de position Les partenaires de soins ne sont pas des visiteurs : l’accès aux établissements de soins de longue durée et la « nouvelle normalité »
Les partenaires de soins sont essentiels pour la santé et le bien-être des résidents des foyers de soins de longue durée. Qu’ils prennent soin d’un membre de leur famille ou d’un ami, ils font partie intégrante de l’équipe de soins du résident. Leur limiter l’accès aux établissements de soins de longue durée nuit non seulement à la santé physique et mentale des résidents, c’est également une violation du droit des résidents à accueillir les membres de leur famille et leurs amis chez eux.
Le personnel, les membres des familles et surtout les résidents ont fait d’énormes sacrifices pour contrôler la COVID-19. La pandémie est loin d’être derrière nous, mais nous sommes maintenant en mesure de planifier la « nouvelle normalité », et cela grâce à ces sacrifices.
L’accès irrégulier et insuffisant des partenaires de soins aux établissements de soins de longue durée ne peut pas faire partie de cette nouvelle réalité.
Toutes les restrictions du droit des résidents à accueillir un partenaire de soins chez eux doivent se fonder exclusivement sur la sécurité des résidents. D’autres considérations, comme le manque d’équipement de protection personnelle, ou des pénuries de personnel, ne peuvent être utilisées pour justifier la séparation des résidents et de leur réseau de soutien.
Nous avons entendu d’innombrables histoires de partenaires de soins profondément émus d’être séparés de leurs amis ou de leurs proches. Pour vous aider à entamer une conversation avec votre député local sur l’importance de ce sujet, nous avons assemblé une trousse à outils pour les partenaires de soins, les membres des familles et les défenseurs de la communauté.
Téléchargez cette trousse en cliquant ici.
Pour toute autres questions ou pour fournir des commentaires, envoyer un courriel à policy@alzon.ca.